Une femme agresse des agents SUGE, un badaud provoque le buzz.

Vous êtes 12 à nous avoir interpellé au sujet d'une vidéo qui, depuis cette nuit, fait "le buzz" sur les réseaux sociaux. Nous savons que nous nous éloignons un peu du thème de la page. Mais après l'avoir analysée, après avoir réfléchi une partie de l'après midi, après avoir pensé à la manière de la rapporter, nous avons décidé d'en parler. De crever l'abcès. Et de témoigner de notre soutien envers nos collègues de la SUGE, en première ligne dans la préservation de notre intégrité.

Commençons par dire, avant que l'on nous accable de "racistes", "fachos" etc..., que nous avons condamné, dans nos esprits et à demi mots sur la page, les violences policières gratuites lancées au cours des manifestations de mars à juin 2016. Nous avons été, pour quelques uns d'entre nous, des témoins effarés de la provocation des forces de l'ordre face aux manifestants. Cette expérience vécue au cours des manifestations nous permet d'avoir une analyse peut être mieux ajustée de la scène présentée dans la vidéo. Les policiers de la SUGE n'ont eu, selon nous, aucune réaction disproportionnée envers cette femme, seule fautive et responsable de sa situation.

La SUGE est une autorité de police aux périmètres et aux manières d'intervention limitées. Nous n'apporterons pas de précisions dans le but de sauvegarder leurs techniques de travail. Mais disons simplement, comme vous vous en doutez, qu'ils ne peuvent intervenir que dans les enceintes d'exploitation ferroviaire. Donc dans un domaine privé.

La vidéo débute sur une scène prise en cours de route. Son auteur, que l'on entend sans cesse commenter en incitant à pousser les agents SUGE à la faute, ne sait peut être lui même pas ce qui a déclenché l'hystèrie de cette femme. Qui s'appelle soit Claudine, Elodie, Natacha, Sixtine, Gwendoline, Nicole, Vanessa ou Sandra. Qui aurait pu être un homme prénommé Pierre Henri, Julien, Mathis, Gabriel Choderlos de Laclos, Pablo ou Mathurin.

La femme prend à partie les agents de la SUGE, représentant une autorité. Du moins, elle ne fait rien pour favoriser un jugement de bonne foi à son encontre. Usant d'une technique connue pour qu'un agresseur soit reconnu comme victime, elle finit par essayer de forcer le passage. Devant son comportement et afin de rester crédibles dans leur rôle autoritaire, les agents de la SUGE finissent par avoir recours à la force pour maîtriser leur agresseuse, qui finit au sol.
Le cameraman précise maintes fois que tout est filmé, mais oublie le droit à l'image. La loi autorise de filmer les policiers de la sûreté publique... sur la voie publique. Mais les policiers de la SUGE n'interviennent pas sur la voie publique. Ils interviennent dans une enceinte privée. Comme nous l'avons précisé plus haut. 

L'auteur de la vidéo et son (ou ses) diffuseur(s) est (sont) passible(s) de poursuites. A ce titre et étant donné que le but de l'action d'avoir filmé, le procédé utilisé et la diffusion de la vidéo sont certainement établis pour nous dénigrer ouvertement, nous espérons que des plaintes et des poursuites soient engagées. Nous espérons que les agents SUGE sont actuellement soutenus par la direction.

Nos collègues en uniforme, SUGE, ASCT et commerciaux en gare sont des victimes collatérales du refus d'autorité. LA maladie du siècle qui atteint tous les profils différents, du marginal au grand patron en passant par les étudiants en rébellion et les personnes âgées. Le refus de la moindre autorité est un problème à part entière, aussi vaste que l'impunité qui a totalement grimpé dans notre pays ces dernières années. Il est temps de réagir et de stopper l'hémorragie.

Et au sujet du comportement compulsif qui consiste à filmer ce type de scènes et à provoquer le buzz avec un tel contexte, il peut devenir dangereux pour l'ensemble de la société dans laquelle nous vivons. Car il peut conduire, en particulier pour les présidentielles 2017, à des opinions de vote très controversées.

La vidéo ICI (accessible seulement par Facebook) 

_Cyriaque, _Flavien et _Pauline